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La climatisation
La climatisation ou air conditionné tant appréciée dans nos voitures!! Très utile l'été, elle nous permet de rouler au frais quand les températures extérieures sont caniculaires mais aussi l'hiver, elle dissipe rapidement la buée pour une meilleure visibilité. La clim a un petit côté « magique », on appuie simplement sur un bouton et on se sent déjà mieux à l’idée de ne plus avoir chaud dans quelques minutes.
En réalité, étant donné que nous ne vivons pas dans un monde féerique, le principe de la climatisation n’a rien de magique comme vous vous en doutez ! Si je vous dis que son fonctionnement est identique sur votre frigo, ça ne vous aide pas non plus ? Alors, regardons de plus près les différents éléments qui composent un circuit de climatisation automobile.
Celui-ci comporte 2 circuits, l'un haute pression en rouge et l'autre basse pression en bleu. Un fluide réfrigérant y circule et lorsqu’il passe de l’état liquide à l’état gazeux, cela créé du froid.
1/ Le compresseur: entraîné par le moteur, il s’agit d’une pompe qui sous pression aspire et renvoie le fluide à l’état gazeux vers le condenseur. Une fois comprimé, le fluide est à une température de 80°C.
2/ Le condenseur: c’est un tube plié en serpentin derrière la calandre qui permet d’évacuer la chaleur du gaz grâce aux ventilateurs et à la vitesse de la voiture. Le fluide atteint la température de 55°C ce qui le transforme en liquide.
3/ La bouteille déshydratante: ce réservoir retient l’humidité dans le circuit afin d’éviter la formation de glace. Le pressostat contrôle la pression dans le circuit et déclenche certains éléments pour la réduire ou l’augmenter. Il peut être vissé sur la bouteille déshydratante ou se trouver entre le condenseur et l’évaporateur.
4/ Le détendeur : il permet d’abaisser la température du fluide le faisant passer de l’état liquide à l’état gazeux, il régule également le débit.
5/ Le pulseur de chauffage: il aspire l’air extérieur filtré par le filtre d'habitacle et le souffle dans l’évaporateur.
6/ L’évaporateur : la température du fluide au contact de la chaleur de l’air extérieur, soufflé par le pulseur, augmente puis revient à l’état gazeux pour être envoyé dans l’habitacle.
Les pneumatiques
Le pneu est le seul élément qui sépare l’automobiliste de la chaussée, lui seul est en contact avec la route, il représente la seule liaison avec le sol. Voilà une bonne raison pour ne pas sous-estimer son utilité ! Les pneumatiques sont des éléments essentiels pour assurer la sécurité des passagers. Ce sont eux qui limitent la distance de freinage et vous évitent de vous encastrer dans la voiture qui vous précède. Sur route sèche, mouillée ou par temps neigeux, ils sont là pour accrocher la route et éviter les accidents. Il est plus difficile de contrôler un véhicule qui a un pneu dégonflé ou crevé. Prenons l’exemple de la Formule 1, les pilotes changent plusieurs fois leurs pneumatiques durant un Grand prix et on voit que les performances des voitures baissent à cause des pneus usés. Des pneumatiques performants assurent un bon confort de route aux automobilistes.
Faut-il changer ses pneus en fonctions des saisons ?
Pour votre sécurité, il est préférable de le faire (sauf si vous avez des pneus 4 saisons très performants). Ensuite, tout dépend de l’utilisation que vous faites de votre voiture et de la zone géographique dans laquelle vous vous situez. Un pneu qui n’est pas adapté à la saisonnalité perd en performance et augmente, par conséquent, les risques d’accidents.
Pneu été, pneu 4 saisons ou pneu neige ? Comme leurs noms l’indiquent, tout dépend de la période de l’année. Le pneu été est chaussé à partir du mois de mars jusqu’aux premières vagues de froid, généralement mi-novembre. Le pneu hiver est performant quand la température passe sous les 7 degrés et qu’elle n’excède pas les 15. Un pneu été procure une meilleure adhérence sur sol sec et humide, quand les températures sont chaudes. Quant au pneu hiver, sa gomme brevetée accroche plus facilement les sols enneigés ou givrés et résiste à une météo glaciale. Monter un pneu correspondant à la saison limite l’usure et permet, de fait, d’augmenter sa longévité. Enfin, le pneumatique toutes saisons dispose d’une gomme adaptée aux conditions estivales et hivernales mais qui ne présente pas de performances excellentes dans un domaine donné.
Comprendre l'étiquetage européen des pneumatiques
Si le prix a toujours animé le bon sens des consommateurs, il ne doit pas être l’unique critère qui motive un achat. Les informations objectives sur les produits, notamment sur les pneus peuvent très bien être traduites sur une étiquette facile à lire. Voici les 3 grands critères qui vont assurer la sécurité sur route selon l’Union européenne:
- La résistance au roulement : notée de A à G à l’exception de la lettre D, ce critère renseigne rapidement la performance du pneu en matière de consommation en carburant. Le pneu qui aura une faible résistance au roulement sera la moins énergivore, donc va bénéficier de la note A. le pneu le moins bon va être étiqueté G. Sachez que la différence énergétique entre un pneu classé A et un autre classé G est de 80 litres de carburant. Il faut bien dire que ça en fait des économies !
- La capacité de freinage en temps de pluie ou l’adhérence sur le mouillé : les pneus les plus performants auront une note de A, tandis que les moins performants obtiendront une note de G. Les autres pneus pourront obtenir des notes de B, C, D, E ou F selon les tests. il est important de rappeler que la distance de freinage entre un pneu classé A et un pneu classé G peut aller jusqu’à 18 mètres, largement nécessaire pour éviter d’écraser un animal ou de heurter un piéton.
- Le niveau sonore : un critère également fondé sur le respect des riverains. Représenté par 3 ondes, le bruit qu’émet un pneu peut être soit élevé (3 ondes), soit peu bruyant (1 onde). Pour plus de précisions, une indication en décibel accompagne le niveau sonore en barres noires.
Un pneu sous gonflé est potentiellement amené à éclater à tout moment. De plus, il entraine une usure accélérée des bandes latérales de roulement ainsi qu’une augmentation de la consommation de carburant. A l’inverse un pneu sur gonflé, augmentera la dégradation de la bande de roulement centrale. Une mauvaise pression, parfois ajoutée à l’usure des suspensions, va user anormalement les pavés du pneumatique, une usure dite ‘’en escalier’’. Le premier symptôme étant le bruit engendré (bruit de roulement).
La pression de vos pneus ne doit être faite que lorsque ceux-ci sont froids, le véhicule n'ayant pas parcouru plus de 5 kilomètres.
La pression de pneus chauds, sur autoroute par exemple, se fait en retranchant 0.3 bar à la pression prévue par le constructeur à froid. A titre d’information 1 bar =1kg/cm2.
Pour être sûr de la pression de vos pneus, les constructeurs ont apposé sur le montant de la porte conducteur de la voiture, une étiquette indiquant, pour chacune des dimensions adaptées au véhicule, les pressions avant/arrière et véhicule chargé ou non, vous permettant ainsi d'ajuster en fonction des relevés effectués.
Bien que les conseils soient bienveillants et la prudence de mise, évidemment, le choix vous appartient. Il est évident que le remplacement des pneumatiques représente un budget conséquent, il faut garder à l'esprit que le préjudice peut-être beaucoup plus élevé en cas d'incident, car il faut le savoir, l'état d'usure des pneumatiques est l'une des premières vérifications, au même titre que le kilométrage, faite par l'expert pour établir son expertise, après déclaration de sinistre auprès de votre assureur.